Auguste L'Eveillé

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Jean Louis Auguste L'Eveillé né dans l'ancien 6e arrondissement de Paris le [1] et mort à Paris 20e le [2], est un compositeur et auteur dramatique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un directeur de la prison de la Conciergerie[3], de la Roquette[4] et de la prison Mazas sous Louis-Philippe et le Second Empire[5], Auguste L'Eveillé fut successivement chef d'orchestre du Théâtre-Lyrique, des Folies-Marigny et des Folies-Rambuteau[6] où il termina prématurément sa carrière.

Auteur de nombreuses musiques de chansons et d'opérettes, il collabora surtout avec le librettiste et auteur dramatique Édouard Brisebarre.

Œuvres[modifier | modifier le code]

On lui doit les musiques de nombreuses pièces de théâtre du XIXe siècle et de chansons :

  • La Chanson des faneuses !, chantée dans l'acte IV du Garçon de ferme, de Brisebarre et Eugène Nus, 1861
  • Les Parisiens de Paris !, ronde chantée dans le drame Le mauvais Sujet, paroles de Eugène Nyon, 1863
  • Le Pilotin du grand trois-ponts, opéra comique en un acte, paroles de Charles Étienne, 1863
  • Le Sire de Barbe-Bleue, opérette, 1864
  • Ça n's'rait pas à faire !, couplets chantés dans Le Sire de Barbe-Bleue, paroles et musique, 1864
  • La Marignyska. Nouvelle danse de salon, musique pour piano, 1864
  • Ripaille !, paroles de J.-A. Jaquot, 1864
  • Ronde des virtuoses, chantée dans Les Virtuoses du pavé, paroles de William Busnach, 1864
  • Encore un Gamin !, scène parisienne, 1865
  • Les Baisers de Lizon !, mélodie, paroles d'Édouard Brisebarre, 1866
  • Les Baisers sous la tonnelle, valses pour piano, 1866
  • Le Mouchoir bleu !, romance, paroles de Brisebarre, 1866
  • L'Héritage d'un postillon, opérette, paroles de Amédée de Jallais et Francis Tourte, 1868
  • Le Moineau franc !, historiette, paroles de Brisebarre, 1868
  • Vive la ligne !, opérette en un acte, paroles de Jules de la Guette, 1868
  • Il n'est pas prêt, Monsieur Camprêt !, chanson du marié dans La Noce à Grandmanche, paroles de Francis Tourte, 1870
  • C'est pas facile de s'en débarrasser !, chansonnette, paroles d'Henri Marcoud, 1877
  • Ma Sidonie ! Scie en si..., paroles de Édouard Aupto, 1878
  • Une tête de turc, opérette en 1 acte, paroles de Marot, 1878
  • Les Épreuves de l'amour !, chansonnette d'Alphonse Lemonnier, 1879
  • Le Fruit défendu !, paroles de Lemonnier, 1879
  • J'apprends à lire !, chanson, paroles de Lemmonier, 1879
  • Un futur dans l'embarras, opérette en 1 acte de Gaston Marot, 1879
  • Les Imprécations de Camille veuve Crevé !, grande scène comique, paroles et musique, 1879
  • La Saison d'or !, mélodie, paroles de Kuhn, 1879
  • Vous s'rez content !, chansonnette, paroles de Joseph Fuchs, 1879
  • L'Article 324, opérette en 1 acte, paroles de Gustave Sauger et Henri Queyroul, chant et piano, 1880
  • Rosine à son voisin !, chanson, paroles de Édouard Kuhn, 1880
  • Au rendez-vous d'amour, opérette en un acte, paroles de Eugène Viteau, 1880
  • Le Rossignol des cours ! Avec permission des concierges, grande scène comique, paroles de Henry Min, 1881

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 1/51.
  2. Acte de décès à Paris 20e, n° 315, vue 10/31.
  3. Correspondance. Le Tintamarre, 25 décembre 1859, p. 8, lire en ligne sur Gallica.
  4. Tableau des établissements publics et privés d'éducation correctionnelle. Statistique des prisons et établissements pénitentiaires, année 1864, p. CLXI, lire en ligne sur Gallica.
  5. Courrier des théâtres. Le Figaro, 28 janvier 1882, p. 3, lire en ligne sur Gallica. Etienne-Charles-Auguste L'Eveillé (1803-1888) avait été fait chevalier de la Légion d'Honneur le 13 août 1863.
  6. Les Folies-Rambuteau était un café-concert installé dans une grange au 18, rue Rambuteau. Inaugurée en 1879, la salle fut détruite en 1887 après la faillite de l'établissement.

Liens externes[modifier | modifier le code]